Au sortir de mes études, je ne me suis pas directement orienté vers la psychologie : j’ai travaillé de nombreuses années (et travaille encore) dans des services d’urgence, tantôt en première ligne, au contact de situations parfois difficiles et engageantes, tantôt en retrait du terrain.

Ce n’est qu’après un temps de présence d’une quinzaine d’années au sein de ces services, que j’ai choisi de devenir psychologue parce que j’ai été, à de nombreuses reprises, confronté à la souffrance et au désarroi de mes collègues qui présentaient des signes de stress, angoisses, troubles du sommeil, dépression et burn-out, notamment…..

J’ai toujours su que je me destinais à la psychologie. Après mes études à l’ULB, en 2004, j’ai rencontré une thérapeute qui proposait de l’hypnose accompagnée de massage et j’ai découvert la puissance du psychocorporel. Cette approche holistique reliait le corporel, l’émotionnel et la pensée. J’étais convaincue ; j’avais trouvé ma voie et la façon dont je voulais interagir avec mes patients.